En réponse à :
21 novembre 2003, par Daniel Leduc
La brise qui t’enlace,
c’est la parole des errants,
de ceux qui n’ouvrent plus de livres
et ne ferment plus de portes,
de ceux dont la mémoire
est dénudée
par la violence
du temps.
Les rues s’emparent
du chant des solitaires,
envolée d’oiseaux sans ailes,
contrepoint de la dysharmonie terrestre ;
les routes, chemins ou pistes
colportent l’histoire
de la non-fin et du
non-commencement.
Tends ta main vers le vide :
d’autres mains s’y perdent
qui ont besoin du soir ;
tends ta bouche (...)