En réponse à :
16 janvier 2012, par Léon Tolstoï
I.
C’était l’automne. Sur la grande route, deux équipages trottaient bon train. Dans la voiture de devant, deux femmes étaient assises ; une dame maigre et pâle, une femme de chambre très forte, au teint sanguin et luisant. Sa main rouge, sortant d’un gant déchiré, rejetait vivement en arrière des cheveux courts et secs qui s’échappaient de dessous un chapeau fané. Sa poitrine rebondie, couverte d’un fichu de laine, respirait la santé ; ses yeux noirs, sans cesse en mouvement, suivaient à travers la (...)