En réponse à :
25 mars 2011, par Alexandra Bougé,
Sanja Knezevic
La ville éteignait en début de soirée les lampadaires. Dans les rues vides aux panneaux de publicité hors fonction, s’amassaient des murmures, qui circulaient tels des chats errants, collés comme un crachat indélébile à la surface lavée quotidiennement. À quelques kilomètres de là des hommes travaillaient sans interruption, tant qu’ils pouvaient. Des cars avaient été mis à la disposition des gens aux premières lueurs du matin et à l’heure de fermeture des bureaux. À la périphérie des villes s’amassaient (...)