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1er novembre 2010, par Marcel Schwob
La forêt du Gâvre est coupée par douze grands chemins. La veille de la Toussaint, le soleil rayait encore les feuilles vertes d’une barre sang et or, quand une petite fille errante parut sur la grand’route de l’Est. Elle avait un fichu rouge sur la tête, noué sous son menton, une chemise de toile grise avec bouton de cuivre, une jupe effiloquée, une paire de petits mollets dorés, ronds comme des fuseaux, qui plongeaient dans des sabots garnis de fer. Et lorsqu’elle arriva au grand carrefour, ne (...)