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22 octobre 2010, par René Crevel
Né en 1900, René Crevel se donnera la mort en 1935. Dadaïste, surréaliste, dandy, mondain, homosexuel, toxicomane, tuberculeux, militant révolutionnaire, de tous les écrivains de l’entre-deux guerres, il a sûrement eu la trajectoire la plus rayonnante, la plus exigeante, la plus brûlante qui soit. Conjointement à ses essais polémiques (L’Esprit contre la raison, 1927 ; Le Clavecin de Diderot, 1932), son œuvre romanesque (Détours, 1924 ; Mon corps et moi, 1925 ; La Mort difficile, 1926 ; Babylone, 1927 ; (...)