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13 octobre 2010, par Élisée Reclus (1830-1905)
La mer était calme et phosphorescente ; à temps égaux le navire entr’ouvrait la vague en poussant un grondement sourd comme celui d’un énorme cétacé ; les voiles enflées par la brise imprimaient aux mâts de suaves balancements : tout dans la nature semblait jouir d’un mystérieux bonheur.
J’étais étendu dans la chaloupe au-dessus du gouvernail et je regardais les étoiles. Dans cette position, mon être n’existait que pour jouir toutes les ondulatons du navire et des vagues faisaient passer un frisson d’aise (...)