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20 septembre 2010, par Kaoutar Harchi
Je déambule, attends mon tour et finis par vomir devant la porte. Qu’inventer d’autre pour sortir d’ici ?
Les infirmières jettent une serpillière à mes pieds, essuient ma bouche et repartent indifférentes à mes suppliques. Aspirées par le couloir bleu, les infirmières disparaissent au premier tournant, pressées d’emporter leurs ombres loin de mes yeux. Déracinés… Nulle part où plonger, plus de peau à creuser de mes ongles poussés alors à nouveau je rode près du jardin d’où, entre les rosiers, perce la voix (...)