En réponse à :
11 juin 2010, par Arnaud Huber
C’est l’une de ces journées caniculaires où votre épiderme et vos vêtements fusionnent comme un fœtus et son élément aqueux. Je ne dis pas ça par hasard. Aussi loin qu’il m’en souvienne, ma mère et moi n’avions jamais fusionné de la sorte ailleurs que dans son ventre.
Je me tiens à côté de son corps lourd et endormi, dans une chambre d’hôpital. Les gouttes de sa perfusion sont le seul liquide dont je perçois la présence autrement que via les pores de ma peau. Aucun vent ne soulève le rideau blanc devant (...)