En réponse à :
13 mai 2010, par Olivier Favier
Où va le roman ? Avant tout, répondrais-je, là où va cet homme.
Roberto Roversi
Qui étais-je à trente ans ? Assurément quelqu’un qui ressentait l’amour d’une manière singulièrement proche et pourtant radicalement autre de ce que nous raconte, dans son roman posthume, Iginio Ugo Tarchetti. Un roman, comme le note fort justement Walter Benjamin, ne nous invite pas à tirer la « morale de l’histoire », comme le ferait un récit ou un conte. Il n’existe, dans l’appréhension solitaire qu’il exige, celle du (...)