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1er mars 2010, par Théophile Gautier (1811-1872)
Seul, le coude dans la plume, J’ai froissé jusqu’au matin Les feuillets d’un gros volume Plein de grec et de latin ; Car nulle étroite pantoufle Ne traîne au pied de mon lit, Et mon chevet n’a qu’un souffle Sous ma lampe qui pâlit. Cependant des meurtrissures Marbrent mon corps, que n’a pas Tatoué de ses morsures Un vampire aux blancs appas. S’il faut croire un conte sombre, Les morts aimés autrefois Nous marquent ainsi, dans l’ombre, Du sceau de leurs baisers froids. À leurs places, dans nos (...)