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8 octobre 2009, par Kaoutar Harchi
Toujours à la même place, près de la fenêtre. Les mains dans le dos. Le dos au mur. Elle laisse tomber sa tête en arrière. Sa gorge se tend comme une corde que je voudrais nouer autour de la mienne. C’est serrer qu’il faut, je me dis. Serrer fort, dur. J’imagine la garder pour moi, l’attacher, la séquestrer.
Qui se souvient des filles, sans affaires, tout juste une robe froissée, qui habitent les hôtels ?
Son cirque est une danse suppliante nourrie de gestes répétés qui donnent à mes yeux un flou (...)