En réponse à :
21 mai 2009, par Octave Mirbeau (1848 - 1917)
– Pourquoi ne m’avez-vous pas encore parlé de notre chère Annie ?… Ne lui avez-vous pas appris mon arrivée ici ?… Est-ce qu’elle ne viendra pas aujourd’hui ?… Est-ce qu’elle est toujours belle ?
– Comment ?… Vous ne savez pas ?… Mais Annie est morte, cher petit cœur…
– Morte ! m’écriai-je… Ce n’est pas possible… Vous voulez me taquiner…
Je regardai Clara. Divinement calme et jolie, nue dans une transparente tunique de soie jaune, elle était mollement couchée sur une peau de tigre. Sa tête reposait parmi des (...)