En réponse à :
16 février 2009, par Yamilé Haraoui-Ghebalou
Un claquement sec, juste le temps de ne pas comprendre, mais d’entendre, au pied des barbelés, le lointain grésillement de ce qui s’appelait une chair. Entamée, blessée, laminée, elle s’écoule avec cette vivante chaleur que l’obscurité ne permet pas de reconnaître. On devine, surtout quand une bourrasque intérieure vient désagréger la force qui restait, que l’on titube, comme ivre et arrêté, pris dans un mouvement d’une incroyable lenteur. On cherche dans la mémoire des mots, dans la mémoire des gestes si (...)