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19 août 2010, par Yamilé Haraoui-Ghebalou
Les choses n’avaient plus besoin d’elle.
Elle pouvait enfin s’enfuir, écouter un autre chant que celui de cet enfermement envahissant et feutré qui cernait sa vie. Elle avait cru pouvoir renoncer, fermer les yeux, jouir du bonheur des autres et le confondre avec le sien.
Mais le mal s’était déclaré à nouveau un matin, dans le silence ravagé et nu de la maison, au milieu des choses, toujours, et de leur oubli feint, dans la lente palpitation qu’elles entretenaient autour d’elle, tapies, prêtes à (...)