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16 janvier 2009, par Romain Noir
Dans les forêts traversées, lorsque j’emprunte les sentiers de ma mémoire, le coeur défriché, mes yeux fatigués se perdent sur les cercles des troncs, le regard à la lisière du souvenir, chancelant sur les bords du vide et du néant, et le voile embrumé de l’oubli qui s’impose, plie, en balbutiant ses sarcasmes sous un vent livide et froid. Malgré moi, je voyage. Mon corps en suspension presque, au-dessus des cieux. Au-delà du temps, il me transporte et flotte, imperturbable inquisiteur, au-dessus des (...)