Cours en plein vent gare du nord

Vendredi 13 février à partir de 10 h

Des enseignants des universités de Arras, Paris 1, Paris 8, Paris 13, Picardie assurent un cours tournant en plein vent afin de sensibiliser les auditeurs au mépris et à la destruction dont les universités sont victimes : le gouvernement a décidé de liquider la fac afin de racler quelques milliers d’euros pour engraisser les banques. Il s’attaque aussi au planning familial, à la culture, aux arts, à la science, à la médecine, aux hôpitaux, aux services et à l’éducation dans son ensemble. Bref, la France fait table rase de tout ce qui n’est pas management, finance et gestion. Pour protester contre cet état d’esprit, et contre le mépris inique dont on nous gifle ignoblement, nous faisons cours dans la rue en roulement, par tranches de 10 minutes.

Programme

Cécilia d’Ercole, Pourquoi se révolter ? La révolte des esclaves en Sicile, 134 av. J.-C.

Vincent Ferré : 1) Lecture d’un extrait de Proust, « Les levers de soleil sont un accompagnement des longs voyages en chemin de fer... » (À l’ombre des jeunes filles en fleurs) 2) Le voyage en train dans "Feuille de Niggle" de JRR Tolkien : quelle place pour l’artiste dans la société ?
Xavier Garnier, Du train colonial au réseau ferré postcolonial : orientations du territoire africain.
Mark Kober, Lecture de poésie ferroviaire.

Anne Larue, Ville haute et ville basse : les espaces urbains totalitaires dans les romans et le cinéma anti-utopiques au XXe siècle.

Mathilde Lévêque, De la bibliothèque des chemins de fer à la bibliothèque rose : Hachette et la Comtesse de Ségur.

Pierre Zoberman : Revisiter le XVIIe siècle.