« Réaffirmer la nécessité de la critique, c’est affirmer sans aucun doute la nécessité d’une pensée sur le cinéma et de son inscription dans l’histoire : histoire du cinéma, de la critique, du monde... nos histoires. C’est s’inscrire dans un dialogue avec les films, et les spectateurs de ces films. C’est revendiquer une place critique du spectateur où l’exigence est partagée. Ainsi naissent les rencontres avec les films, tumultueuses, amoureuses et engagées. C’est la proposition du séminaire qui ouvrira cette édition et donnera le ton. » (Pascale Paulat et Christophe Postic, co-directeurs artistiques)

Les États généraux du film documentaire mèneront cette année une réflexion approfondie sur les enjeux de la critique de cinéma avec le séminaire « Nécessité de la critique ? », organisé sous la forme d’un dialogue avec plusieurs critiques invités issus de la presse, du net, de la radio.

Également au programme de cette édition, un atelier « Construire un regard politique ? » interrogera, à partir de certains films issus de la sélection « Expériences du regard », ce qui nous permet d’y reconnaître la mise en œuvre cinématographique d’une énergie politique.

Un parcours intitulé « Les Territoires assemblés : l’image, la musique, le son » explorera la rencontre enfin fructueuse de la musique avec l’image et se déclinera sur toute la semaine, en partenariat avec le Centre National du Cinéma et de l’image animée et la Sacem.

En parallèle, les différentes sélections :

Expériences du regard

Construite à la manière d’un laboratoire, cette programmation met au travail, par le biais de rencontres entre les cinéastes et le public, des pratiques de cinéma, des écritures nouvelles, des expériences du regard et de l’écoute nées de la mise en représentation du réel. La sélection sera annoncée sur notre site le 14 juillet.

Histoire de doc : les pays baltes

Une sélection soulignant à la fois les trames communes et les spécificités propres à chaque pays : de l’attention particulière aux questions d’écologie dans le documentaire estonien, à la poésie documentaire dans les films lettons et à la recherche d’une identité culturelle propre dans les documentaires lituaniens.

Route du Doc : Portugal

Si le cinéma documentaire portugais a connu une certaine effervescence dans les années quatre-vingt dix, sans jamais connaître la vigueur du cinéma de fiction, il demeure un geste plus rare et difficile. Rare quand son écriture se risque à une exigence et une invention, et dans ce cas, difficile à produire. Chaque année, la « Route du doc » propose une programmation d’où surgit parfois une entité, une des possibles entités du cinéma portugais.

Afrique

Ce programme célèbrera les dix ans d’Africadoc, le programme de formation et développement de coproductions Nord-Sud équitables dans seize pays d’Afrique subsaharienne, au rythme de vingt films documentaires de création réalisés par an.

Fragment d’une œuvre : Bogdan Dziworski

Photographe renommé, opérateur et collaborateur de grands maîtres du cinéma polonais, Dziworski a construit une œuvre unique par sa recherche plastique et son utilisation innovatrice du son.

Scam

Deux grands rendez-vous Scam, comme chaque année : une journée de projection d’une sélection de films lauréats de l’aide à l’écriture filmique « Brouillon d’un Rêve », et sous les étoiles, la « Nuit de la radio », prétexte à un nouveau plongeon dans les archives sonores de l’Ina.

Enfin, les « Rencontres professionnelles » ponctueront la semaine de différents rendez-vous autour du documentaire animé, des aides au documentaire des collectivités territoriales, de dialogues entre producteurs sur leurs parcours, de rencontres de coproduction et de présentations des lignes éditoriales des chaînes de télévision.