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9/9/2001 Mort de Massoud, assassiné par Al Quaeda : Massoud l’Afghan (2Dvd c/o Montparnasse éditions)

dimanche 11 septembre 2011 (Date de rédaction antérieure : 18 avril 2024).

LE COMBAT D’UN HOMME, LE COMBAT D’UN PEUPLE, LE COMBAT D’UN MONDE.

Christophe de Ponfilly a suivi le légendaire commandant Massoud, depuis sa lutte contre l’envahisseur soviétique, puis contre les talibans, jusqu’à son assassinat par Al Qaeda, le 9 septembre 2001.

Christophe de Ponfilly dresse le portrait d’un homme et d’un peuple, mais également de tous ces volontaires français (infimières, médecins, journalistes, hommes politiques...) qui, comme lui, ont embrassé la cause afghane.

DVD 1 - NAISSANCE D’UN MYTHE

Une Vallée contre un empire premier film de Christophe de Ponfilly - 52 min

Ce film témoigne du début de lutte d’un jeune commandant contre les Soviétiques.

Massoud l’afghan (le film - 90 min) Portrait du commandant Massoud en lutte contre les talibans.

Extrait du film (introduction)

Extrait 2

Ahmad Shad Massoud - entretien avec Christophe de Ponfilly - 44 min

Le Dessous des cartes : l’Afghanistan - 7 min

DVD 2 - L’HOMME QUE L’OCCIDENT N’A PAS VOULU ÉCOUTER

Vies clandestines, nos années afghanes - 90 min

Ce film suit l’engagement de milliers de Français qui ont traversé, à pied ou à cheval, les frontières pour aider des populations oubliées.

Massoud et la délégation de l’espoir - 56 min

Retour sur le voyage d’une délégation de parlementaires européens, en juin 2000, pour rencontrer Massoud.

Commentaire

En dix-huit ans et onze films, Christophe de Ponfilly a suivi le commandant Massoud dans sa lutte pour l’indépendance de l’Afghanistan. C’est en juillet 1997, alors que Massoud est encerclé par les talibans dans sa vallée du Panjshir, que le réalisateur part à nouveau à sa rencontre.

Ce film témoigne du combat de ce Lion du Panjshir, mort le 9 septembre 2001 victime d’un attentat suicide, laissant l’Afghanistan aux mains de la dictature islamique.

« En 1998, j’achevais ce film avec cette impression étrange de lancer une bouteille à la mer tant, depuis quelques années, j’avais la triste sensation de parler dans le désert. Alors qu’il me semblait que cette réalité d’Afghanistan nous concernait tous, nous les Occidentaux, paradoxalement, rares étaient ceux qui s’y intéressaient », dira Christophe de Ponfilly.

1 Message

  • Je ne connais pas l’hypothèse du film que je découvrirai avec beaucoup d’intérêt. Mais j’espère que c’est une analyse qui dépasse le cadre nationaliste de l’Afghanistan. Il est impossible de ne pas lier, si l’on cite moindrement Al Qaïda, que ’assassinat de Massoud fut le signe mortel inaugural de l’attentat catastrophe du 11 septembre 2001 à New York. Mais si son enjeu avait été simplement que l’Afghanistan redevienne islamique, alors effectivement ce qui s’est passé le 11 septembre, deux jours après, n’aurait pas été utile ; l’inverse plaide donc en faveur d’une hypothèse qui dépasse la question. Que l’Afghanistan dût redevenir totalement islamique alors que sous Clinton la CIA y détenait des ressources en commerce des drogues et des armes avec les intégristes qui avaient déjà fait main basse sur la société et lui imposaient ses règles notamment contre les soins des femmes et des enfants, sans que quiconque trouvât étrange les aller-et-retours photographiés dans la Presse de Bremer (l’homme de l’argent de la CIA — qui a une maison au pays basque français, soit dit en passant), porteur de valise à Kaboul, l’homme-même qui fut ensuite le second gouverneur civil de l’Irak, lié aux scandales financiers du "pétrole contre dollars" volatilisés, alors qu’à ce moment il dépendait directement du secrétaire de la défense des USA, et auquel succèdera le sinistre Negroponte — pour mémoire de son rôle en Amérique du sud, — Bremer qui au moment du premier gouvernement islamique ferma les yeux sur la piste islamique jusqu’à Timor pour chasser les derniers chrétiens sur la route des marchés noirs vers l’Amérique du sud (où la CIA avait perdu l’usufruit de la cocaïne, mais qui restait la voie principale d’accès massif de l’héroïne afghanne vers les USA), l’apparition de Bremer sous Clinton, qui disait ne pas vouloir se préoccuper de la CIA puisque c’était secret et lui ayant été élu pour s’occuper de la chose publique, plaiderait en faveur que l’Afghanistan islamique dépendît du choix associé des pouvoirs américains liés à la guerre et notamment la seconde fois. L’attentat contre la vie de Massoud fait partie d’une stratégie radicale plus complexe qu’il n’y paraît — même s’il reste à prouver, en tous cas à la connaissance du public, que ce soit en tant que cadre du CIA que Ben Laden l’ait organisé.

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