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11 décembre 2002, par Laurent Margantin
Segalen désire effacer l’histoire familiale, en recouvrir la honte, et ce désir se lit dans ses livres qui racontent la recherche d’une tradition, d’une grande lignée inscrite à même la pierre, comme dans la stèle chinoise. "L’œuvre, écrit Germe, est un coffin singulièrement ouvragé, c’est la fabrique d’un secret. L’utilisation du langage vise moins ici à dire qu’à dissimuler. Nous sommes aux antipodes de la notion moderne de communication, dans un univers de cryptage, de souterrains et de portes dérobées où (...)