En réponse à :
4 décembre 2006, par Yi Ch’ôngjun
Ses carnets. Des cahiers de notes bon marché. Voilà tout ce que Min Taejun nous laissa quand il mourut, au printemps dernier. Cela nous surprit car il possédait de la terre, quelques rizières, dans les environs de son village natal et n’avait jamais permis de supposer la moindre gêne matérielle. La seule explication possible était que ce célibataire de trente-quatre ans avait senti sa fin venir et qu’il avait mis de l’ordre dans ses affaires. Rien ne lui survivrait d’autre que ces cahiers.
Cette pile (...)