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14 novembre 2005, par Michael Jasmin
Je suis le premier de ces misérables. De ceux que le sort désigne, car il faut bien que le hasard se heurte à l’homme avant qu’il s’acharne sur lui. Depuis ce moment où je m’isolai, le hasard ne tarda pas à venir me trouver et vite il me lia. Je suis assis sur un banc et je regarde. J’observe avec une attention toute particulière la foule qui m’entoure et dont, pour l’instant, je ne me sens plus faire partie. Mon emplacement me permet d’être en dehors d’elle, d’en être suffisamment distant pour pouvoir (...)