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17 août 2015, par Grégory Hosteins
La tournée avait pris fin pour un temps. Un temps qui fut prolongé d’une journée. Sur les routes que sillonnaient pied au plancher de lourdes et basses caravanes aux calandres chromées, les remorques blindées de matos, les voitures s’entassaient maintenant en files brouillonnes, parfois parallèles, parfois convergentes, obligeant leurs occupants à les abandonner sur-le-champ − qu’importe où elles se trouvaient, au bord d’un fossé, au détour d’un croisement, au milieu d’un chemin de terre courant dans (...)