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15 juillet 2013, par Carole Zalberg
L’œuvre de Gilles Leroy, d’une humanité complexe, s’attache aux grands solitaires, aux ardents que la vie éreinte, déploie, notamment vis-à-vis des femmes, une empathie presque douloureuse, dans laquelle entre aussi de la colère. Comme s’il leur en voulait de ne pas voir venir le malheur et les désillusions, de ne pas savoir s’en protéger. La phrase souvent âpre, exigeante, coule en charriant son lot de rocaille, contient interrogations et échappées, répare en opposant sa force aux ombres et au silence. (...)