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3 novembre 2003, par Philippe Lançon
Le quarantième anniversaire de la mort de Jean Cocteau a permis à quelques biographes, dont Claude Arnaud (1), et à la presse ordinaire d’accompagnement culturel de ressusciter la figure du « méchant » dans les lettres : André Breton. Après avoir vendu aux enchères au printemps dernier le contenu de sa tombe pharaonique, la bonne société maudit sa postérité.
Ce n’est pas neuf : les conservateurs des corps en place ont toujours cherché à détruire ou à ridiculiser la concurrence sauvage et non apprivoisée (...)