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28 octobre 2011, par Le Golvan
Depuis le hublot, l’atoll forme un rond dans l’eau, un provisoire figé. Ici, rien ne pousse plus, personne ne pense ni ne se souvient. On marche à une autre allure, en rond de la passe à la passe, la passe aux requins, ceux-là même qui fusent librement dans ma tête. Rangiroa est un cercle, une vertèbre de poisson qui flotte, comme un indice clausulaire. Il restait quelqu’un à déposer ici, peut-être le dernier touriste, homme ou femme, indifférencié. Un pied pour poser la tong sur les débris de coraux et (...)