En réponse à :
13 avril 2011, par Gaëlle Girbes,
Romain Noir
Devant le linge.
Je te vois mon amour
tout au bout de l’atoll
aux dépens du dehors
dans le matin d’argile
la vie détache et nous attache.
Mon amour,
laisse tremper ta vie blanchie
le cœur debout devant le mur
lourd, humide, fragile,
mon amour,
si lascive,
laisse sécher ta robe franchie
derrière le drap
laisse revenir suspendues
les mailles, les issues.
La vie nous lâche en vol à voile,
du soir surprend dans l’eau des murs,
la vie nous pince et nous laisse
en l’état,
suspendus, (...)