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24 janvier 2011, par Marie-Louise Audiberti
Nous sommes aujourd’hui en 1863. Guernesey, une île, posée quelque part dans l’océan. La famille Hugo a suivi le maître en exil : Bruxelles d’abord, une capitale, où l’on pouvait encore frayer avec des égaux, sortir, recevoir, puis Jersey, et maintenant Guernesey, comme s’il fallait absolument aboutir à une île, c’est-à-dire un isolement. Pour le père, « les îles de la Manche sont des morceaux de France tombés dans la mer et ramassés par l’Angleterre. » Il n’empêche, la coupure est là, presque une blessure. (...)