En réponse à :
25 décembre 2010, par Villiers de l’Isle-Adam (1838-1889)
À Monsieur Coquelin cadet.
Ut declaratio fiat.
J’étais invité, ce soir-là, très officiellement, à faire partie d’un souper d’auteurs dramatiques, réunis pour fêter le succès d’un confrère. C’était chez B***, le restaurateur en vogue chez les gens de plume.
Le souper fut d’abord naturellement triste.
Toutefois, après avoir sablé quelques rasades de vieux Léoville, la conversation s’anima. D’autant mieux qu’elle roulait sur les duels incessants qui défrayaient un grand nombre de conversations parisiennes vers (...)