En réponse à :
28 septembre 2010, par Régis Poulet
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— I — Sans marche exténuante sur ces terres volcaniques, avec pour horizon une carrière de soufre, je n’aurais pas connu le gésir.
En contrebas des collines de palagonite, je m’effondre. Le sol est sec et dur. A quelques dizaines de kilomètres du cercle polaire, le soleil darde néanmoins. Dans ce corps en déshérence, les implosions liquident ce qui reste de la structure des eaux, la masse organique meurt ses organes.
Avec le temps s’étale un (...)