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19 juillet 2010, par Robin Hunzinger
Alors étudiant en cinéma à Jussieu, je suis parti avec deux amis à Sarajevo, en février 1993. Je voulais rencontrer Ademir Kenovic qui préparait un film avec le scénariste Abdullah Sidran. C’était la guerre. Je m’interrogeai sur la barbarie, l’engagement et la place de la culture. Je pensais que l’Europe était en train de mourir à Sarajevo.
Car si Sarajevo était devenue une cité martyre, je savais qu’elle incarnait également le symbole de la résistance intellectuelle à la guerre, grâce à ses propres (...)