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11 mai 2010, par François Lunel
C’est un vendredi après-midi, un peu avant Pâques, à la gare Montparnasse. Je l’attends en me demandant pourquoi je l’attends, pourquoi le voyage commence comme ça, dans l’indécision de l’attente plutôt que dans l’action pure, sans accrocs pourrait-on dire. Des images me reviennent, images d’hommes et de femmes assis en train de parler, à l’abri du vacarme d’une grande ville. On s’est rencontré à Paris, dans le restaurant d’un grand hôtel où elle travaillait, ses cheveux étaient attachés en chignon, elle (...)