En réponse à :
11 mars 2010, par Ana Maria Sandu
Ana, ton anecdote sur la nuit que tu as passée dans une valise
serait-elle vraie ?
Seul Alin te croit et t’écoute avec passion lorsque tu te mets à lui raconter
dans les moindres détails
comment vous partiez chaque année en Transylvanie dans ta famille
et ce jour où on t’a couchée dans une valise
parce que tu avais l’épaisseur d’une miette de pain et tombais de sommeil.
On dirait qu’il voit lui aussi la gare pitoyable et glaciale,
les bancs en bois
couverts de mots éraflés, griffés par toutes (...)