En réponse à :
19 février 2010, par Alphonse de Lamartine
TOUSSAINT.
Avancez, Mes enfants, mes amis, frères d’ignominie ! Vous que hait la nature et que l’homme renie ; A qui le lait d’un sein par les chaînes meurtri N’a fait qu’un cœur de fiel dans un corps amaigri ; Vous, semblables en tout à ce qui fait la bête ; Reptiles, dont je suis et la main et la tête ! Le moment est venu de piquer aux talons La race d’oppresseurs qui nous écrase... Allons ! Ils s’avancent ; ils vont, dans leur dédain superbe. Poser imprudemment (...)