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23 décembre 2009, par Françoise Quilliou
Depuis trois jours, un ballet incessant défile devant moi : des redingotes dont les galons brillent de mille feux, des aiguillettes couleur or perchées sur des épaulettes, des têtes serrées dans des coiffes de dentelle et des couvre-chefs tenus à la main. Certains m’observent puis battent en retraite subrepticement ou en me saluant fièrement. D’autres me glissent quelques mots d’une banalité affligeante à peine teintés de regrets. Je devine les inflexions des conversations chuchotées des notables. (...)