En réponse à :
15 novembre 2009, par Laurent Margantin
1.
Il était à la sortie de la ville, à côté du boulevard qui longeait l’océan. On le voyait de loin, haut comme un immeuble de quatre étages. Ses branches pendaient au lieu de s’élever, leur masse sculptée par les vents qui ne cessaient de souffler sur la côte. De lourdes lianes pendaient aussi, formant une espèce de voûte sous laquelle s’asseyaient quelques clochards à la peau sombre.
L’arbre, situé non loin du cimetière, impressionnait par sa puissance passive, par sa résistance aux vents et aux (...)