En réponse à :
12 novembre 2009, par Stéphane Mallarmé
Paris, lundi 16 novembre 1885
Mon cher Verlaine,
Je suis en retard avec vous, parce que j’ai recherché ce que j’avais prêté, un peu de côté et d’autre, au diable, de l’oeuvre inédite de Villiers. Cijoint le presque rien que je possède. Mais des renseignements précis sur ce cher et vieux fugace, je n’en ai pas : son adresse même, je l’ignore ; nos deux mains se retrouvent l’une dans l’autre, comme desserrées de la veille, au détour d’une rue, tous les ans, parce qu’il existe un Dieu. À part cela, il serait (...)