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12 octobre 2009, par Pierre-Emmanuel Marais
L’appartement est sordide. Par la fenêtre, je peux voir la façade de l’église Sainte-Croix. Je ne dois pas faire de bruit alors je reste de longues heures à regarder la télé. Le son est coupé. Les images de l’attentat sont diffusées en boucle. Je ne ressens rien. Je me sens étranger à ce carnage.
Je fais quelques pas dans l’appartement. Deux petites pièces. La cuisine. Le frigo est plein. Le bac du bas est rempli de bières. J’en décapsule une et je m’installe près de la fenêtre. Les rideaux sont tirés. (...)