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22 juin 2009, par Gaël Brunet
De tout là-haut, par grand vent, j’entends les paquets de mer qui viennent se fracasser sur le roc et le granit. Mâchoire incontrôlée. Incessante et folle. Un fracas tel que tous les bruits habituels en sont couverts. Le craquement des chips sous mes dents devient presque feutré. Comme disparu dans le fond de ma gorge. Avalé dans la tempête. Le phare vibre sous les coups de boutoir des eaux furibondes. Chaque pierre de l’édifice tremble et attend l’accalmie. Attendre. Il n’y a que ça à faire. Rien (...)