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8 mai 2009, par Ahmed Bengriche
RECTO
Rafle avant-hier vers les coups de quatre heures du matin dans le village. Les soldats avaient pénétré dans les maisons à coups de crosses et d’injures, extirpé les gens de leurs couches, cassé tout, déversé l’huile et la semoule sur le sol et pris dans leur foulée les hommes en habits légers, les mains sur la tête. Rapidement les femmes avaient appris qu’on les dirigeait vers le stade – comme la dernière fois. Ainsi on allait les faire agenouiller pendant une douzaine d’heures, en fusiller (...)