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26 avril 2010, par Roland Pradalier
Kristina Voger devint instantanément célèbre à l’âge de dix-huit ans, après l’avoir intensément désiré. D’une manière qu’elle n’aurait su prévoir et sans pouvoir en jouir.
Kristina ! Que l’on surnomma la poule aux yeux d’or, en référence à l’argent qu’elle fit gagner et à l’abandon qui suivit.
Il était devenu difficile de se faire remarquer par les médias, depuis l’apparition des stars du petit écran et (...)
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20 septembre 2010, par Roland Pradalier
J’en étais venu à croire au bonheur et j’appelai printemps de ma vie, les mois qui venaient de s’écouler. Mon ego planté dans la bonne terre d’une carrière qui décollait enfin, avait désormais la taille d’une montgolfière. Il pleuvait sur moi et en abondance, des bienfaits. J’étais arrosé de satisfactions. Ma santé était parfaite, aux dires du docteur Sheba, mon compte en banque arrivait à la limite de (...)
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15 octobre 2007, par Roland Pradalier
X me montra la réponse de l’éditeur scientifique auquel il avait fait parvenir son manuscrit, elle était soigneusement dactylographiée, et il semblait qu’elle avait déjà servi :
Cher monsieur,
J’ai lu les premières pages de votre manuscrit dont je refuse la publication. Rappelez-vous quand vous serez en dépression, conséquemment à ce refus, que je suis à l’origine de cette maladie. Songez donc alors (...)
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29 novembre 2004, par Roland Pradalier
Le chien est un mammifère quadrupède de la famille des canidés. Il est carnivore, mais il peut se nourrir de riz, de pâtes, de croquettes et de légumes. En Occident, on ne le mange pas, on le nourrit avec des boîtes contenant des abas et des chutes de viande impropres à la consommation des hommes. Domestiqué, il a pour habitude de courir dans l’appartement, et de dormir dans un panier, il jappe ou (...)
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19 avril 2007, par Roland Pradalier
J’ouvre les guillemets, place une parenthèse. Les présentations sont finies, le tour de chauffe achevé, tout va désormais s’écrire en lettres capitales. A l’aventure et en avant ! Vers notre chute verte choux. Entamons le déclin, commençons à parler. Commettons l’erreur d’être en vie.
X téléphona un samedi. Il m’invitait à une exposition d’art moderne dans un pays du nord, il avait acheté les billets.
Il (...)
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4 mars 2011, par Christine Bergougnous,
Roland Pradalier
Je ne suis pas certain d’être un renard. On n’échappe pas si facilement au vraisemblable. Même l’hiver quand j’erre immobile au bord des champs d’Auvergne. Mû par l’instinct, enveloppé par l’air et posté en vigie, je suis un animal sage entre deux bonds. Qui pose de biais, l’étroit museau pointu au-dessus des collines. Regardez cette dernière photo de moi, elle date du 12 février au matin, c’est le dernier (...)
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1er août 2010, par Roland Pradalier
Admettons que n’ayant rien à dire, j’écrive comme on a soif, par besoin autant que par envie, pour étancher une très ancienne incontinence, ma passion. Admettons et buvons cette littérature au robinet. Sous pression, froide et légèrement toxique.
Je n’ai pas dès le commencement été amateur de bière, je veux dire à 16 ans quand je me suis efforcé d’en boire et que son amertume me faisait grimacer ou faire (...)
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5 octobre 2011, par Roland Pradalier
A la Revue des ressources, nous apprécions l’univers et l’écriture de Roland Pradalier, dont nous avons mis plusieurs textes en ligne. Les textes suivants sont extraits d’un blog que tient cet auteur.
3 février 2008
Dans la jungle équatoriale qu’on lui faisait traverser, mon père, après avoir été parachuté sans préavis, encore vêtu de son simple costume de ville et de légers mocassins, se retrouva seul (...)
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21 décembre 2013, par Roland Pradalier
Raconter une histoire sur le web : comme autrefois les feuilletons, l’écrire jour après jour, semaine après semaine. Inventer des situations et des personnages au fur et à mesure. Ne pas avoir de plan détaillé, suivre un fil, improviser.
Raconter une histoire sur le web : se servir de son blog comme d’un outil permettant de réinjecter à l’écriture une part d’oralité perdue. Présence d’une (...)
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3 octobre 2011, par Robin Hunzinger,
Roland Pradalier
Quelle est la genèse de "Coupe de l’inaventure" ?
J’avais envie d’écrire court, de créer des miniatures, d’appauvrir mon style en m’exerçant à la densité. Car durant mon adolescence, j’avais abusé des adjectifs. J’ai donc commencé à m’intéresser aux nouvelles, à en lire et à en produire.
Justement, pour Coupe de l’inaventure vous nous proposez des micros récits, mais en lisant le livre en entier, on sent (...)