5 décembre 2005, par Alexandra Bougé, dans Création
L’AMOUREUX
Elle revenait de ses courses sur le chemin du village d’à côté qui longeait le champ. Elle se pencha pour compter le nombre de ses sacs. Un garçon pissait au bord de la route. Il referma sa braguette, s’arrêta en apercevant la (...)
5 décembre 2005, par Catulle Mendès (1841-1909)
Elle fumait la pipe.
Comme nous logions à Paris, dans la même maison, - Antoinette était la fille du propriétaire, - nous étions très vite devenus de très intimes camarades, elle, seize ans, moi, quatorze. Tous les soirs, après le dîner, (...)
28 novembre 2005, par Jean-Patrice Dupin, dans Champ critique
« Existe une forme pauvre, une forme qui succombe à tout commentaire, une forme qui est une déconfiture totale de son projet, une faillite bouleversante de la peinture, une déchéance de la matière, un ratage complet de la trace, une forme (...)
24 novembre 2005, par Charles Baudelaire (1821-1867)
De la vaporisation et de la centralisation du Moi. Tout est là. D’une certaine jouissance sensuelle dans la société des extravagants.
(Je pense commencer Mon coeur mis à nu n’importe où, n’importe comment, et le continuer au jour le jour, (...)
21 November 2005, by Okakura Kakuzô, dans Dossiers, dans Asiatiques
Tea began as a medicine and grew into a beverage. In China, in the eighth century, it entered the realm of poetry as one of the polite amusements. The fifteenth century saw Japan ennoble it into a religion of aestheticism—Teaism. Teaism (...)